Les poissons regagnent la rivière Boyer

St-Vallier-de-Bellechasse – Au début des années 1990, la rivière Boyer était tellement mal en point que l’éperlan arc-en-ciel, pourtant un habitué, l’avait complètement désertée. Aujourd’hui, grâce aux efforts du Groupe d’intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB), de nombreuses espèces sont de retour dont la truite mouchetée.

Francisca Müller

La rivière Boyer reprend vie grâce à un plan d'action efficace

François Lajoie, directeur général du GIRB et agronome, est heureux de constater non seulement le retour des poissons dans la Boyer, mais également l’important travail de sensibilisation qui a été réalisé auprès de la population, en particulier dans les écoles primaires et secondaires. « Une pêche en herbe annuelle a permis à plus d’un millier de jeunes de pêcher la truite, d’autres ont construit des nichoirs pour chauve-souris et oiseaux. On est rendu avec un réseau de douze incubateurs à truites dans autant d’écoles du bassin. Voir tous ces jeunes s’émerveiller devant la vie et découvrir qu’ils sont aussi des acteurs de l’eau, c’est ça qui nous rend fiers! »

Au début des années 1990, des études démontrent qu’une pression environnementale énorme est exercée sur la rivière Boyer, en provenance particulièrement du milieu agricole. En effet, 60 % de la superficie du bassin versant est occupée par l’agriculture. Les fertilisants utilisés provoquent annuellement un excédant de 317 tonnes de phosphore et de 630 tonnes d’azote, comparativement à 0,7 et 16,8 tonnes, respectivement, du milieu urbain.

Ces surplus de fertilisants ont été transportés vers la rivière par le biais du ruissellement et de l’érosion, provoqués par une mauvaise gestion des sols. Leur accumulation y a ensuite favorisé la croissance des algues et le dépôt de sédiments, causant un risque au niveau de la contamination de l’eau potable et de la survie des poissons.

Monique Goulet, professionnelle de recherche du département des sols et de génie agroalimentaire de l’Université Laval, annonce d’emblée que « l’ancienne approche de fertilisation n’avait pas de bon sens! » Elle précise que les engrais ont longtemps été appliqués en excès et n’importe comment, d’où les surplus importants se retrouvant dans les cours d’eau. Les recherches entreprises depuis ont permis de mieux connaître les engrais utilisés et leurs effets sur les plantes, les sols et l’eau.

Des mesures concrètes ont été mises en place par le MAPAQ pour une gestion plus verte des fertilisants et des sols. Dans le cas de la rivière Boyer, on a formé le GIRB en 1995 et des subventions ont permis la construction d’infrastructures étanches d’entreposage des déjections animales. Des investissements ont aussi permis, entre autres, l’aménagement d’aires d’abreuvement en retrait des cours d’eau pour le bétail, la végétalisation des bandes riveraines et la stabilisation des sites d’érosion. Toutes ces mesures ont permis de freiner les pertes de particules de sol et d’engrais vers les cours d’eau.

Et les agriculteurs dans tout ça? Ils constatent de plus en plus les avantages qu’ils peuvent retirer d’une saine gestion de leurs terres. Par exemple, une meilleure valorisation des fumiers entraine une réduction de la quantité d’engrais nécessaire et donc, une baisse des coûts de production. Un sol présentant des qualités physiques, chimiques et biologiques adéquates sera également plus productif, et ce, malgré des conditions climatiques parfois difficiles, comme celles rencontrées l’été dernier.

En savoir plus:

Le bassin versant de la rivière Boyer

Groupe d’intervention pour la restauration de la rivière Boyer

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Une forêt surpeuplée de géants

« De mémoire d’homme, jamais les densités d’orignaux n’ont été aussi élevées en Gaspésie»  confie le professeur Jean-Pierre Tremblay, spécialiste en écologie terrestre à l’Université Laval. Cette abondance d’orignaux peut sembler réconfortante, mais faut-il se réjouir ou s’inquiéter ?

Pierre-Olivier Jean

Au cœur du paradis de l’orignal, de plus en plus de chasseurs abattent des bêtes dont la santé est précaire.  La réserve faunique de Matane, surnommée la « cathédrale de l’orignal », affiche un taux de succès de chasse de presque 100 % depuis plusieurs années. Or, une telle une diminution de la qualité de chasse est très néfaste pour l’économie régionale gaspésienne. Jean-Pierre Tremblay et Julie Lambert, chercheurs au département de biologie de l’Université Laval, étudient les effets de l’abondance d’orignaux sur son habitat.

« Nos premières observations sur le terrain suggèrent une forte détérioration de l’habitat de l’orignal, surtout sur la réserve faunique de Matane » explique Julie Lambert, qui termine une thèse de maîtrise sur l’impact des hautes densités d’orignaux sur la régénération des sapinières exploitées par l’homme.   Or, une diminution de la qualité de la nourriture pourrait entraîner une baisse de la taille des orignaux, comme il a déjà été observé en Scandinavie dans un contexte similaire. Sans compter qu’une surabondance favorise la transmission des parasites et de maladies, des problèmes qui n’existaient pas il y a seulement dix ans, aux dires des chasseurs.

« Pour éviter que le milieu ne se détériore davantage, il faudrait complètement repenser les techniques d’exploitation forestière et mieux contrôler les populations par la chasse»

Mais comment en sommes-nous arrivés à une telle abondance d’orignaux ? Selon l’équipe du professeur Jean-Pierre Tremblay, l’orignal tire profit des coupes forestières qui favorisent la prolifération d’espèces  de feuillus dont ils raffolent en été.  De plus, le loup gris, principal prédateur naturel de l’orignal, est absent de la région depuis plus de cent ans. Sauf que les orignaux sont maintenant si nombreux qu’ils mangent durant toute l’année leur principale nourriture d’hiver, le sapin, ce qui empêche sa régénération naturelle dans les coupes forestières. Certains connaisseurs de gibier soutiennent par ailleurs qu’un orignal qui mange du sapin toute l’année a une viande nettement moins tendre et un goût plus fort.

Néanmoins, les compagnies forestières font l’effort de replanter après une coupe. Le problème, c’est qu’elles replantent de l’épinette, une espèce indigeste pour l’orignal mais qui croît rapidement et qui représente une bonne valeur commerciale. Le résultat : la sapinière naturelle, véritable garde-manger pour l’orignal en hiver, ne parvient pas à se reconstituer et tend à être remplacée par des forêts d’épinettes de plantation.  « Pour éviter que le milieu ne se détériore davantage, il faudrait complètement repenser les techniques d’exploitation forestière et mieux contrôler les populations par la chasse» suggère Julie Lambert.

On comprend encore mal comment les orignaux réussissent à demeurer si nombreux malgré une détérioration de leur habitat et de leur santé.  Vont-il s’adapter au manque de nourriture et diminuer de taille ? La population peut-elle s’effondrer ? En collaboration avec les réserves fauniques de Matane, de Dunière et des Chic-Chocs ainsi que la Zec Casault, Jean-Pierre Tremblay entame la direction d’un projet sur la condition physique de l’orignal dans un contexte de surabondance. Qu’est-ce que l’avenir réserve à l’orignal gaspésien ? Une piste à suivre…

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Le télescope James Webb, le plus gros projet d’astronomie spatiale jamais réalisé, est en voie d’être achevé

Le télescope spatial James Webb (JWST), un projet commun entre la NASA, l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale canadienne, succèdera en 2014 au télescope Hubble, en orbite depuis presque 20 ans. Le JWST sera doté d’un miroir de 6.5 m de diamètre, ce qui en fera le plus gros télescope jamais déployé dans l’espace. Il sera situé au point de Lagrange L2, en équilibre entre la Terre et le Soleil, à une distance de près de 150 millions de kilomètres (50 fois la distance Terre-Lune). Les coûts de cette mission sont estimés à 5 milliards de dollars.

Myriam Francoeur

Alors que Hubble observait le ciel dans le visible, le JWST sera sensible dans une plage de longueurs d’onde comprises entre 0.7 et 25 microns, dans le spectre de l’infrarouge. Il scrutera le ciel, détectant les premières lumières de l’Univers. « Les premières étoiles, très chaudes, émettaient beaucoup dans l’ultraviolet », précise René Doyon, professeur à l’Université de Montréal et coordonnateur scientifique d’un des quatre appareils de détection qui sera à bord du télescope James Webb. La lumière de ces étoiles, nées quelques millions d’années après le Big Bang, est aujourd’hui fortement décalée vers l’infrarouge, d’où l’importance d’avoir un appareil sensible à cette portion du spectre lumineux. Le télescope spatial James Webb cherchera également de nouveaux systèmes planétaires à l’extérieur du système solaire. On souhaite ainsi étudier la formation des exoplanètes et possiblement détecter des traces de vie sur celles-ci.

De telles observations seraient tout simplement impossibles sur Terre. « Cela reviendrait à observer le ciel en plein jour avec des néons accrochés à l’ouverture du télescope », rappelle le professeur Doyon à propos de l’observation dans l’infrarouge sur Terre. C’est pour cette raison que le télescope spatial James Webb sera déployé à 150 millions de kilomètres de nous : il ne ressentira ainsi ni la contribution de la radiation infrarouge de la Terre, ni la lumière zodiacale. Notons que cette dernière, produite par la diffusion de la lumière du Soleil sur les grains de poussière contenus dans le système solaire, émet aussi dans l’infrarouge.

De telles observations seraient tout simplement impossibles sur Terre. « Cela reviendrait à observer le ciel en plein jour avec des néons accrochés à l’ouverture du télescope », rappelle le professeur Doyon.

La construction du télescope est très avancée. Le 8 janvier dernier, la NASA acheminait 6 des 18 segments formant le miroir primaire du JWST au  laboratoire XRCF (X-ray and Cryogenic Facility, Marshall Space Flight Center) en Alabama. Ils y seront soumis à une batterie de tests qui vérifieront leur résistance aux conditions extrêmes de l’espace.

Les segments, de forme hexagonale, sont faits de béryllium, un métal léger et très résistant. Une fois amincis et polis, ils sont recouverts d’un mince film d’or, un matériau fortement réfléchissant dans l’infrarouge.

On vérifiera au cours de la prochaine année au laboratoire XRCF la capacité de chaque segment à résister aux températures de l’ordre – 250 °C qui règnent dans l’espace. Les ingénieurs de la NASA étudieront aussi la déformation des segments, qui changeront de forme avec la température. Ils seront ainsi en mesure de simuler les ajustements nécessaires pour rétablir l’alignement du miroir du télescope James Webb une fois dans l’espace. Ces tests devraient être complétés en 2011.

Pour en savoir plus:

Le télescope sur le site de la NASA

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Isotopes médicaux: les cyclotrons pourraient remplacer les réacteurs nucléaires

La situation évolue rapidement dans le cadre de la crise des isotopes médicaux. À travers les solutions éventuelles, le cyclotron devient un candidat de plus en plus prometteur pour suppléer aux réacteurs nucléaires. Puisqu’il s’agit d’un accélérateur de particules et non d’un réacteur, le cyclotron constituerait une solution beaucoup plus propre, mais aussi moins dispendieuse.

Marc-Alexandre Croteau-Thomassin

5 mars 2010 – Le 20 janvier dernier, les chercheurs du Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS et de l’Université de Sherbrooke ont démontré que les propriétés des isotopes produits  par le cyclotron équivalaient à celles des isotopes produits par un réacteur nucléaire. Ils complétaient ainsi une autre étape vers  la reconnaissance par Santé Canada de cette nouvelle voie de synthèse des radio-isotopes.

La prochaine étape pour ces chercheurs consiste à démontrer que la production d’isotopes par cyclotron peut fournir des quantités suffisantes pour répondre à la demande. Selon la docteure Brigitte Guérin, qui travaille à la mise au point du procédé, cette tâche requiert un certain temps : « Il reste encore un bon deux ans à faire et il faudra planifier dans tout ça des études animales et sur des humains, car ce sera exigé par Santé Canada. »

« Un réseau de cyclotrons bien organisé pourrait subvenir à tous les besoins et combler la demande canadienne. »

Tel que l’a fait remarquer un groupe d’experts mandaté par le gouvernement, ces nécessaires années de recherche représentent la principale faiblesse de cette option. Pourtant, les chercheurs disposent déjà d’études publiées sur le sujet depuis 1971. Ces études, en plus de confirmer le potentiel du cyclotron, offrent des évaluations chiffrées de la production envisageable. La tâche des chercheurs consiste donc à confirmer ces estimations par l’expérimentation. Pour y arriver, l’Université de Sherbrooke nécessitera un cyclotron plus puissant  afin de permettre la mise en place d’un protocole de production offrant le meilleur rendement possible.

Mise au point

Lors du dépôt de son rapport au gouvernement, le groupe d’experts sur la production d’isotopes médicaux soulevait un autre doute quant à la viabilité de cette option, soient les difficultés d’approvisionnement en matière première, le molybdène-100. Pour Brigitte Guérin,  il s’agit là d’un faux débat : « Présentement, il y a deux sources russes qui pourraient fournir le Moly-100. Après vérification auprès de la compagnie qui distribue le Moly-100 en Russie, cette compagnie ne prévoit aucun problème au niveau de l’approvisionnement dans les années à venir puisque le processus fonctionne très bien pour produire cet isotope enrichi, stable. » Du même souffle, elle ajoute : « Quant au prix, il est appelé à baisser également. Il a déjà commencé. »

Les réserves de la chercheuse concernant ce rapport ne s’arrêtent pas là. À son avis, le cyclotron n’a pas à être contraint au rôle de second violon : « Un réseau de cyclotrons bien organisé pourrait subvenir à tous les besoins et combler la demande canadienne. » À titre d’exemple, un seul cyclotron pourrait ainsi couvrir une grande partie de la province de Québec.

Selon elle, il ne reste plus qu’à observer si le gouvernement acceptera de prendre « ce beau risque ».

Pour en savoir plus:

Rapport du Groupe d’experts sur la production d’isotopes médicaux du 30 novembre 2009

Le principe du cyclotron, expliqué par l’Institut Curie

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Leçon de mathématique des Shadocks du samedi

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Conseil aux journalistes scientifiques

Conseil journalistique de l'excellent bédéisite Jorge Cham

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Les titres les plus populaires du New York Time, vendredi 12 février, 16h20

L’actualité scientifique du New York Times est une des plus partagée par courriel. Vingt pourcent des articles placés en une du site Web du quotidien figurent parmi les articles les plus partagés par les internautes. Mais trente pourcent des sujets scientifiques se retrouve dans ce décompte de popularité, même avec des titres comme «The Promise and Power of RNA», à la plus grande surprise des journalistes scientifique de l’institution!

Les chercheurs de l’Université de la Pennsylvanie ont noté – aux quinze minutes! – quels articles occupait la liste des liens les plus partagés par courriel pendant six mois. Ils ont analysé le contenu de 7500 articles et fait des calculs statistiques pour déterminer si la place de l’article dans le journal ou sur le Web ainsi que son sujet influençait sa popularité auprès des internautes. Les sociologues en concluent qu’on partage ce qui nous inspire. Qu’on recherche une «communion émotionnelle» avec nos amis en partageant des sujets qui font réfléchir.

Sur le blogue de John Tierney, ce dernier demande aux lecteurs de lui confier pourquoi ils courriellent certains textes. Source d’erreur dans les données, avertissent-ils: souvent, ils copient l’url dans un courriel (ou sur facebook!) plutôt que d’utiliser le bouton «envoyer par courriel» du site Web du New York Time.

Pour moi, une autre preuve que couper la science quand un média rencontre des difficultés financières est une mauvaise idée, puisque le lectorat aime ce contenu au-delà de toutes attentes.

«I would have hypothesized that there are two basic strategies for making the most-e-mailed list. One, which I’ve happily employed, is to write anything about sex. The other, which I’m still working on, is to write an article headlined: “How Your Pet’s Diet Threatens Your Marriage, and Why It’s Bush’s Fault.»

– John Tierney, Journaliste, Science Time Section

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Les «sciencegate» du moment

Les scientifiques font rarement la manchette, mais ces jours-ci, deux «sciencegate» passionnent: la grippe A et les changements climatiques.

La couverture est beaucoup plus grande en Europe et aux État-Unis. Le climategate se poursuit et enflamme les journaux anglophone beaucoup plus que français et québécois. Après les courriels révélant des données peut-être erronées liées aux changements climatiques, un roman osé écrit par un haut placé du GIEC… Quoi, les scientifiques ont un corps? Scandale! Plusieurs des accusations du climategate relèvent carrément d’une méconnaissance de la science. Les scientifique se remettent en question et discutent de la validité de leurs résultats? Scandale!

Est-ce que les médias québécois accordent davantage de confiance aux scientifiques? En tout cas, peut d’échos ici de ce «complot». Yannick Villedieu résume pourquoi ici.

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Une rare une science: qui a peur de rester enfermé dans son corps?

C’est le cauchemars ultime: se retrouver paralysé, enfermé dans son corps, et entendre les voix de nos proches et des médecins qui nous croient dans un état «végétatif persistant».

Et bien, il semble que cinq des patients du chercheur belge Steven Laureys vivent ce cauchemars éveillé.

Petite revue de presse des meilleurs articles écrits sur le sujet hier. Avec un sujet qui vient réveiller une peur aussi viscérale, la science a la chance, pour une fois, d’être en une.

Le neuroscientifique Colin Blackmore relate le résultat de différentes études sur le sujet.

La BBC a mis en ligne des entrevues avec les chercheurs.

J’aimerais bien savoir ce que les familles des personnes utilisées pour ces recherches ressentent aujourd’hui. Selon The Guardian, elle serait «contente»…

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Comment trouver des sujets: exemple roulant

Les concessionnaires automobiles sont mécontents de la décision de Québec d’imposer des normes calquées sur celles de la Californie à l’industrie. Bon point de départ pour un sujet scientifique. Voici quelques phrases maîtresse que j’ai développées ce matin…

Nouvelles normes automobiles: la côte est abrute pour les derniers de classe du développement durable.

Vive l’auto écologique, vive l’auto… intelligente.

Une auto par rue: trop de propriétaires empêcherait d’atteindre les normes environnementales.

Un camion diesel aux émissions minimale imaginé en Europe: il respectera les nouvelles normes!

Et j’aurai pu continuer longtemps, longtemps… Ou me venait l’idée initiale cette fois-ci? Combien gagent sur un difficile achat de voiture? Dire qu’à 15 ans, j’étais certaine que le jour venu, je pourrais me procurer la voiture électrique de l’avenir. De nombreuses années plus tard, même avec la plus petite sur le marché, je suis loin de mon rêve d’ado!

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